Louise Mézel vient de nous offrir une nouvelle aventure de son petit personnage aux grandes oreilles, Roland (et non des moindres puisqu'il s'agit de Roland Léléfan, la naissance !). L'occasion pour l'illustratrice de nous inviter dans son antre créatif... on vous laisse admirer la vue et vous imprégner de l'univers délicat et poétique de Louise !
"C'est une vue un peu erronée, car je travaille surtout de jour" (Louise)
Où aimes-tu travailler ?
Chez moi ! C’est là que je trouve le calme pour créer. De ce point de vue là, Roland et moi sommes assez casaniers.
"Cette photo date de l'été dernier (depuis mon bureau s'est retrouvé avec un peu plus d'accumulations autour de lui)." (Louise)
Pourquoi ce lieu ?
J’habite au centre de Marseille mais tout en haut d’un très grand immeuble, c’est comme si j’étais un oiseau perché dans son nid. Ou un escargot dans sa coquille, avec les bruits de la ville autour. La maison est une prolongation de moi-même, il y a mes livres et mes objets dont je peux m’inspirer. Récemment j’ai acheté une petite peinture au marché aux puces en bas de chez moi, comme par hasard on y voit aussi… une maison ! Elle me fait penser à la maison de chez ma grand-mère maternelle, j’imagine des rires d’enfants et des odeurs de pain grillé en sortir. J’aime aussi me sentir libre des “horaires de bureau”, je me mets au travail comme je me mets à ranger, à cuisiner, à rêver… j’ai beaucoup de chance !
"J'accumule et m'inspire des objets autour de moi." (Louise)
Quelle est ta « routine créative » ?
J’adore la routine. Depuis un an, j’amène mon fils à la crèche le matin, quand je rentre je range le petit-déjeuner puis je me mets au travail, vite avant que l’heure du déjeuner n’arrive ! Comme Roland j’ai besoin d’ avoir le ventre bien rempli pour lancer ma machine interieure. Pour mes nouveaux projets je prends toujours des livres à la bibliothèque ou en librairie pour m’inspirer. Je taille mon crayon et me mets vite à dessiner et écrire toutes mes idées. Dans un premier temps, ça fuse dans tous les sens, souvent par association d’idées. Dans un second temps, je dois tout remettre en ordre. La relecture avec La Joie de lire m’aide beaucoup pour tailler l’histoire finale. Et puis comme par magie le livre est fini !
"C'est un des dessins que je n'ai pas utilisés pour le livre" (Louise)
