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Le Peuple de la Brume

Le Peuple de la Brume


Lorsque les eaux se sont mises à recouvrir l’ensemble des continents, les hommes se sont empressés de construire tous types d’engins volants pour fuir la terre et vivre dans les airs. Le déluge advenu, seul 1 % de la population est parvenu à s’envoler. Dix ans plus tard, il n’y a plus que deux millions d’humains vivant à bord de dirigeables, de ballons et autres radeaux volants. Les pays ont disparu, mais les villes existent encore. Seulement, « la toponymie est devenue mobile ». Le narrateur, Carlos Benjamin Tucano, est âgé de seize ans ; il est né dans un de ces « villages » flottants, Luanda, agrégat d’environ trois cents radeaux. Suite à la disparition tragique de son père, Carlos part à sa recherche, en « navigateur solitaire ». Aventures et rebondissements s’enchaînent alors à un rythme trépidant…
José Eduardo Agualusa déploie tout au long du roman un imaginaire débridé et foisonnant. Ses « constructions » prennent corps de façon spectaculaire dans l’esprit du lecteur à mesure qu’il avance dans le récit : les grandes villes opulentes sur de formidables dirigeables, avec ces immenses réseaux de filins, câbles et autres cordages ; les pauvres sur leurs assemblages hétéroclites de radeaux bringuebalants ; ces longues traversées à travers les nues d’une humanité d’après la catastrophe, avec les plus vieux qui se souviennent encore de la terre ferme et ceux qui sont nés dans ces villes suspendues, les « fils du ciel », funambules habiles et connectés qui savent « patiner » sur les câbles deux ou trois kilomètres au-dessus des mers.
Le livre est aussi, selon les mots mêmes de l’auteur, une « parabole écologique » et n’est pas sans portée politique au sens noble du terme.

Traducteur : Dominique Nédellec (portugais - Angola)

Âge : À partir de 12 ans

Pages : 216

Format : 14 x 21 cm

ISBN : 978-2-88908-418-0

Publication : 2018

Mots-clés : , ,

14.90 

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