La sorcière prépare pour Faust le breuvage de rajeunissement. Pour ce faire, une formule est nécessaire.
Laissez-vous embarquer dans ce jeu turbulent de chiffres que Wolf Erlbruch, le maître du collage, s’est amusé à illustrer.
Petit post-scriptum à l’intention des adultes qui s’égareraient dans ce livre : Le souhait de Goethe était que cette table magique de multiplication fasse effet par le charme que dégage la poésie du non-sens. Dans une lettre à son ami Eckermann du 28 mars 1827, il décrit ces vers comme un lieu “où la pensée n’avance plus et où le langage obscur ne tourne que sur lui-même”. Toutes tentatives d’interprétation cabalistique ou de décodage symbolique seraient certainement vouées à l’échec et contraires à l’intention poétique de l’auteur. (D’après Victor Lange)