Vera a des kilos en trop, des boutons sur la figure, une tignasse impossible à coiffer, bref « rien que l’on puisse fièrement présenter au public ». Tout le contraire de sa mère, top modèle toujours en voyage, habituée aux unes des magazines people.
Vera est élevée par un lointain cousin et sa femme, Dona Elisa, intransigeante et rigide. Pour combler ce manque affectif, Vera entretient des correspondances fictives avec les ex-futurs maris successifs de sa mère et avec d’autres personnages tout autant inventés. Un jour cependant sa mère décide de raccrocher et de se marier avec Ricardo. Pendant la fête de mariage, Vera fait la connaissance de la mère de Ricardo, Henriqueta. Elle est séduite par la malice de sa « belle-grand-mère » et celle-ci semble charmée par le sens de la répartie, l’humour et l’air un rien désabusé de la petite fille.
Un très beau texte drôle et jamais larmoyant. On s’attache très vite à ce personnage qui oscille entre désillusion et soif d’amour, autodérision et piques bien senties.