Chamonix, de nos jours. Pour fêter la réussite de leur bac, le narrateur et Antoine, son meilleur ami, ont décidé de faire l’ascension de l’aiguille d’Argentière. La montagne c’est toute leur vie, source de plaisir et de joie mais aussi de drames familiaux. Ensemble, ils souhaitent devenir guides et doivent pour cela effectuer une quarantaine de courses en deux ans avant de se présenter à l’examen d’aspirant guide.
Au sommet de l’aiguille d’Argentière, alors qu’ils se sont désencordés, Antoine glisse dans le vide et se tue. Le narrateur sombre alors dans la dépression, persuadé d’être responsable de la mort de son ami.
Noyé dans un chagrin qu’il n’arrive pas à évacuer, il ne supporte même plus la vue de ses chères montagnes. Il décide alors de quitter la vallée pour Lyon, essayant de passer à autre chose…
Sur place, il rencontre Leila, une jeune fille extravertie qui, sous sa bonne humeur permanente, cache aussi des secrets et des blessures. Sa famille a déjà tout décidé de son avenir : mariage, métier… Mais Leila est une rebelle, amoureuse des mots et de la littérature, elle veut faire des études de lettres dans une grande école lyonnaise. Elle a coupé les ponts avec sa famille et doit justement passer un entretien important dans cette école. Ensemble ils vont s’épauler et tenter de se reconstruire. Pour gagner quelque argent et permettre à Leila de vivre son rêve, ils décident même de travailler quelques semaines dans un magasin de chaussures…
Mais un beau matin l’appel des sommets se fait trop pressant, il est temps de rentrer à Chamonix… Un livre sur la résilience, un récit aussi sur l’amitié, l’entraide et une plongée dans le petit monde de la montagne, à la rencontre d’une communauté soudée et pudique.