Ce carnet d’août est rédigé par une adolescente qui « assiste » sa mère, en train d’écrire un roman à l’eau de rose pour un ami éditeur. La narratrice et son frère sont experts dans l’art de s’occuper de leurs parents (divorcés par ailleurs). Comme elle le dit elle-même : « A la moindre inattention, ils dépassent les bornes et plus personne ne peut les contrôler. » Le style vivant d’Alice Vieira fait merveille pour nous raconter, avec beaucoup de finesse, la relation d’une adolescente à sa mère à travers les aléas de la vie. On suit avec un plaisir malicieux les aventures croisées de la vie sentimentale de la mer avec celle des héros du roman qu’elle peine à terminer.